Résumé
Éducation et Pouvoir
Nous allons vous présenter le sujet en définissant les mots qui le composent. L'éducation est, étymologiquement, l'action de «guider hors de», c'est-à-dire développer, faire produire. Il signifie maintenant plus couramment l'apprentissage et le développement des facultés physiques, psychiques et intellectuelles, les moyens et les résultats de cette activité de développement. L'éducation humaine inclut des compétences et des éléments culturels caractéristiques du lieu géographique et de la période historique. Elle est considérée comme un élément important du développement des personnes, d'où le développement d'un droit à l'éducation. Un système éducatif performant est donc un avantage majeur. Selon L’UNESCO, en 2008, vingt-huit millions d'enfants étaient privés d'éducation, en raison des conflits armés. Le pouvoir, quant à lui, désigne les formes d'autorité au sein d'un État, comme les trois pouvoirs : législatif, exécutif, judiciaire. Les pouvoirs publics sont les autorités constituées.
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Pour ce sujet, nous avons décidé de nous baser sur la France et l'Allemagne en tant que bornes spatiales. Tandis que pour les bornes chronologiques, nous partirons des antécédents de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à l'après Guerre sans arriver à aujourd'hui.
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A partir de ce sujet, nous avons choisi la problématique suivante : "Quelles sont les évolutions de l'éducation en France et en Allemagne ?" Pour y répondre, nous verrons dans un premier temps l'éducation en France et en Allemagne avant la Seconde Guerre Mondiale puis l'éducation dans ces pays pendant ce conflit, et enfin, l'éducation française et allemande après ce conflit mondial.
Sommaire
Pour traiter ce sujet, nous avons essentiellement travaillé sur une œuvre de Roberto Rossellini, qui est un réalisateur italien de cinéma et de télévision, né le 8 mai 1906, à Rome, où il est mort le 3 juin 1977. Il est l’un des réalisateurs les plus importants du cinéma néoréaliste italien, mouvement qui s'est très largement constitué autour de lui et de ses films : Rome, ville ouverte en 1945, Païsa en 1946 ou Allemagne année zéro en 1948. Cette œuvre est la dernière citée, Allemagne année zéro. Ce film nous raconte l'histoire de la famille du jeune Edmund. La famille est constituée d'Edmund, de sa sœur qui soigne le père de la famille qui est malade et d'un ancien SS récemment démobilisé et qui n'ose pas se présenter aux autorités d'occupation et vit caché sans carte d'alimentation. Le jeune Edmund, âgé de 12 ans, tente de faire vivre sa famille avec toutes sortes de trafics. A un moment, Edmund retrouve un de ses anciens professeurs, un ex-nazi qu'on suppose pédophile quand Edmund rentre dans la chambre. Ce dernier va lui proposer de vendre un disque contenant l'enregistrement d'un discours d'Hitler contre 300 marks, il n'en récupérera que 10 et quelques patates, qu'il rapportera à sa famille. Son père, revenu de l’hôpital, est de plus en plus malade et souffre du manque de nourriture. Edmund va alors rencontrer son ancien professeur en lui demandant de l'aide, mais ce dernier refuse de l'aider, et lui parle des principes d'Hitler sur l'élimination des faibles et des inutiles. En entendant le discours de son père, qui répète tout le temps qu'il vaudrait mieux pour tous qu'il soit mort, Edmund décide, sans se rendre compte de ce qu'il fait, d’empoisonner son père. Une fois son père décédé, Edmund repart voir son ancien professeur et lui annoncé la nouvelle. Le professeur ne veut alors surtout pas endosser la responsabilité de ce qu'il considère à présent comme un crime. À ce moment là, Edmund se retrouve seul, les autres enfants ne veulent pas jouer avec lui, le fuient. Il décide alors de monter en haut d'un bâtiment. Son frère et sa sœur, qui vont partir de Berlin pour travailler semble-t-il, tentent de l'appeler pour le faire venir avec eux, mais Edmund ne les rejoint pas. Le film se termine sur le suicide du petit Edmund, au moment où sa sœur et son frère partent dans le train pour tenter de tout recommencer. On a donc pu voir que la culture a une influence sur le pouvoir, car avec la culture du professeur, qui était un partisan d'Hitler, le jeune Edmund a subit une forme d'endoctrinement qui l'a poussé à tuer son propre père, comme ce fut le cas dans la Seconde Guerre Mondiale, où des enfants n'hésitaient pas à dénoncer leurs parents quand ceux-ci semblaient nuire au Reich.